Comprendre le cancer.
Le cancer est un terme qui regroupe l’ensemble des maladies caractérisées par une multiplication et une propagation anarchique de cellules anormales. Il touche aujourd’hui plusieurs millions de personnes à travers le monde. Bien que les causes soient pour la plupart connues, les traitements sont parfois peu efficaces et peuvent donner de gros effets secondaires. Mais, que se passe-t-il dans ces cellules cancéreuses ? Y a-t-il des possibilités pour éviter le cancer ?
Pour comprendre, faisons un petit détour dans une cellule saine et voyons la façon dont elle produit de l’énergie.
La production d’énergie d’une cellule saine
Pour créer de l’énergie, la cellule doit créer de l’ATP (Adénosine Tri-Phosphate). Plus nous avons d’ATP, plus nous avons d’énergie. Pour ce faire, trois étapes majeures permettent cette création d’énergie (ATP) : la glycolyse, le cycle de Krebs et la respiration cellulaire.
La glycolyse permet de transformer une molécule de glucose (un sucre) en deux pyruvates, deux ATP (énergie) et de l’eau.
Le cycle de Krebs et la respiration cellulaire sont un ensemble de réactions et de processus, après la glycolyse, permettant la création de trente-six ATP à partir du pyruvate (produit par la glycolyse). Ces deux étapes (assurant la production de trente-six ATP (énergie)) se déroulent dans un organite (élément cellulaire) appelé la mitochondrie.
2. Le problème des cellules cancéreuses.
Une cellule cancéreuse est une cellule ayant subi de nombreuses mutations au niveau de son ADN entrainant une perte de fonctionnalité de sa mitochondrie. Cette dernière fonctionne peu, voire pas du tout. On dit que la cellule est bloquée en mode fermentation. Et, sa production d’énergie ne se fait qu’à partir de la glycolyse.
Contrairement aux cellules saines qui sont capables de produire 38 ATP (énergie) avec une molécule de glucose, les cellules cancéreuses ne sont en mesure de produire que 2 ATP (énergie) avec une molécule de glucose, car leur mitochondrie ne fonctionne plus. Le rendement d’énergie chute et n’est que de 5 % par rapport à celui de la cellule saine. Cette perte de fonctionnalité de la mitochondrie entraine une demande accrue de la cellule cancéreuse en glucose pour pouvoir survivre.
De plus, la mitochondrie utilise les électrons du glucose pour former de l’eau : l’eau métabolique. Dans une cellule cancéreuse, la mitochondrie ne fonctionnant pas, elle ne peut transformer ses électrons en eau et doit donc les utiliser autrement. Ceux-ci sont donc finalement utilisés pour fabriquer de l’ADN, des lipides et des protéines : tout ce dont la cellule cancéreuse a besoin pour se diviser et se multiplier.
Enfin, la mitochondrie permet la libération de l’entropie sous forme de chaleur. L’entropie est l’énergie que la cellule ne peut utiliser. Expliquons cela grâce à une métaphore et prenons l’exemple d’une locomotive fonctionnant au charbon :
Pour faire avancer ce véhicule, nous devons brûler le charbon. L’énergie produite par sa combustion permet à la locomotive d’avancer. En plus de cela, de la chaleur et de la fumée seront évacuées par la cheminée de la locomotive. Cette énergie (chaleur + fumée) est une énergie que l’on ne peut pas utiliser et qui doit être évacuée : il s’agit de l’entropie.
Il se produit exactement la même chose au niveau de notre mitochondrie. Cette dernière opère une multitude de réactions et doit faire évacuer son entropie (énergie inutilisable pour produire de l’ATP). Soit en l’évacuant via la chaleur en journée ou, soit en faisant pousser nos cheveux, nos poils, nos ongles ou encore en produisant des hormones durant la nuit. La cellule cancéreuse n’étant pas en mesure d’éliminer son entropie, elle l’utilise pour se multiplier
En résumé, une cellule cancéreuse est une cellule ayant une mitochondrie affaiblie ou éteinte. Elle a, donc, besoin de beaucoup plus de molécules de glucose pour pouvoir survivre, qu’une cellule saine et a, par conséquent, beaucoup plus d’électrons (provenant des molécules de glucose) qu’elle ne peut éliminer qu’en se multipliant. De plus, elle n’est pas en mesure d’éliminer son entropie (énergie inutilisable pour produire de l’énergie) et l’utilise, donc, pour se multiplier.
3. Les différentes causes du cancer.
A. L’âge (1)
Plus de deux personnes sur trois ayant un cancer ont dépassé l’âge de 70 ans. Plus on vieillit, plus les mitochondries présentes dans nos cellules souffrent, et cela, pour trois raisons principales :
La mitochondrie a besoin d’oxygène et plus on vieillit, plus l’oxygène arrive à faible débit.
Au fur et à mesure que l’on vieillit, les membranes de la mitochondrie se raidissent et baissent en efficacité énergétique.
La déshydratation. Plus une cellule est déshydratée, plus l’oxygène rencontrera des difficultés à atteindre la mitochondrie. Il est très fréquent qu’une personne âgée oublie de s’hydrater correctement.
B. L’inflammation (1, 2, 6)
L’inflammation est le “lit” du cancer, et peut être causée par une multitude de facteurs :
Le tabac : bronchite chronique
L’alcool : inflammation au niveau du cou, de la tête, du foie, de l’œsophage, du pancréas et de l’estomac.
Le diabète : un taux important de sucre augmente l’inflammation de tous les tissus du corps.
Le surpoids : inflammation chronique.
Le stress (8).
Une mauvaise alimentation.
C. Les perturbateurs endocriniens (1, 2, 9)
Les constituants du tabac, les pesticides, les plastiques, certains médicaments… Tous ces perturbateurs sont à l’origine de nombreuses mutations au niveau cellulaire.
4. Guérir du cancer
Nous avons tous en nous des cellules cancéreuses : des cellules ayant subi des mutations et ayant une mitochondrie affaiblie. Mais contrairement au cas les plus graves, ces cellules :
Soit, elles s’éliminent elles-mêmes, on appelle cela : l’apoptose cellulaire (“suicide” cellulaire). Ceci est un processus naturel d’autodéfense de notre corps.
Soit, elles survivent et relancent leur mitochondrie.
Comment favoriser l’apoptose ou la guérison des cellules cancéreuses ?
Stimulation de l’activité mitochondriale
Augmentation de la libération d’entropie sous forme de chaleur
Réduction des risques d’inflammation
Augmentation de l’apport en oxygène
Réduction de l’inflammation
Amélioration de la tolérance à la chimiothérapie
Diminution de l’apport en sucre (la cellule cancéreuse souffrira à cause de son besoin accru en glucose)
Autophagie (aide au recyclage des cellules en fin de vie et au recyclage des mitochondries en fin de vie)
Le régime cétogène (régime avec peu ou pas de glucides (sucre)) (1)
Ralentissement du cancer
Particulièrement efficace contre le glioblastome (forme agressive du cancer du cerveau)
La vitamine C et la vitamine D
Diminution de l’inflammation
Augmentation de l’apoptose des cellules cancéreuses
Certains aliments
La tomate : contient du lycopène (composé participant à la prévention des cancers digestifs et de la prostate)
L’ail : contient de l’allicine (composé participant à la prévention des cancers de l’estomac, du sein et de la prostate)
Les oignons : déclenchent une inhibition du processus de mutation des cellules
Les champignons : teneur en ergothionéine (composé qui protège les cellules)
…
De plus, tous ces aliments réduisent l’inflammation.
5. Mot de fin
De très nombreux témoignages existent sur internet sur le jeûne bien réfléchi, la restriction calorique et la diminution drastique de glucides… montrant des guérisons miracle de cancers. Malheureusement, bien que les cas soient très nombreux, aucune étude n’a encore démontré l’efficacité de ces méthodes dans la guérison de cancer avancé. Et nous ne pouvons pas affirmer avec certitude que ces méthodes fonctionnent. Bien que de nombreux cas de guérisons existent grâce à ces méthodes, il s’avère que certaines personnes sont décédées d’une restriction calorique trop importante.
Ce que nous pouvons affirmer :
La génétique n’est à l’origine que de 4% des cancers. Le reste des cas étant d’origines autres, il est clair et évident que la prévention du cancer par des méthodes naturelles est possible. L’activité physique régulière, le jeûne intermittent, une alimentation variée sont la base d’une vie en pleine santé.
Références.
Livre : Les clés du cancer (Docteur Laurent Schwartz)
Livre : Gerson therapie (Charlotte Gerson)
Livre : La Santé Devant Soi. Le secret millénaire qui va changer votre vie. Dr. Frédéric Saldmann.
Dr Eric Berg : Pourquoi le Moyen-Orient a les taux de cancer les plus bas au monde ?
Il GUÉRIT d'un CANCER TERMINAL à 70 ans ! (son histoire est incroyable)
PubMed : Stress psychologique et vieillissement cellulaire dans le cancer : une méta-analyse
PubMed : Perturbateurs endocriniens et cancer de la prostate